- EAN13
- 9791097497590
- ISBN
- 979-10-97497-59-0
- Éditeur
- Conférence
- Date de publication
- 02/02/2024
- Collection
- Choses humaines
- Nombre de pages
- 80
- Dimensions
- 20,1 x 13,5 x 0,7 cm
- Poids
- 136 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La figure d’Hildegarde de Bingen connaît une vogue qui n’est pas sans rapport avec le regain d’intérêt pour les médecines traditionnelles et plus
généralement pour tout ce qui s’apparente plus ou moins au chamanisme.
Par un récit vivant, accessible à tous et très bien documenté, Aurore-Marie Guillaume rectifie ce portrait anachronique et réducteur de l’abbesse docteur de l’Église, canonisée en 2012, plus de huit siècles après sa mort. La riche et longue vie d’Hildegarde de Bingen fut en effet d’une tout autre dimension que celle d’une guérisseuse visionnaire : celle d’un esprit et d’une foi libres, insatiables d’expériences et de connaissance, au travail dans un xiie siècle qui dément le stéréotype persistant d’un interminable tunnel de ténèbres auquel les livres d’histoire ont trop longtemps
assimilé le Moyen Âge.
Ce récit rappelle à plus d’humilité les esprits contemporains enclins à ne voir que prescience dans la pensée des anciens ou, inversement, à y projeter leurs préoccupations afin d’en obtenir un gage de légitimité. Pourquoi ne pas admettre simplement que des femmes et des hommes du passé surent, comme Hildegarde de Bingen, consacrer merveilleusement leur intelligence et leur sensibilité à l’écoute de vérités permanentes, si ce n’est éternelles ?
généralement pour tout ce qui s’apparente plus ou moins au chamanisme.
Par un récit vivant, accessible à tous et très bien documenté, Aurore-Marie Guillaume rectifie ce portrait anachronique et réducteur de l’abbesse docteur de l’Église, canonisée en 2012, plus de huit siècles après sa mort. La riche et longue vie d’Hildegarde de Bingen fut en effet d’une tout autre dimension que celle d’une guérisseuse visionnaire : celle d’un esprit et d’une foi libres, insatiables d’expériences et de connaissance, au travail dans un xiie siècle qui dément le stéréotype persistant d’un interminable tunnel de ténèbres auquel les livres d’histoire ont trop longtemps
assimilé le Moyen Âge.
Ce récit rappelle à plus d’humilité les esprits contemporains enclins à ne voir que prescience dans la pensée des anciens ou, inversement, à y projeter leurs préoccupations afin d’en obtenir un gage de légitimité. Pourquoi ne pas admettre simplement que des femmes et des hommes du passé surent, comme Hildegarde de Bingen, consacrer merveilleusement leur intelligence et leur sensibilité à l’écoute de vérités permanentes, si ce n’est éternelles ?
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