- EAN13
- 9782851841780
- ISBN
- 978-2-85184-178-0
- Éditeur
- Ivrea
- Date de publication
- 22/04/1987
- Collection
- CHAMP LIBRE
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 22 x 12,6 x 1,3 cm
- Poids
- 212 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 620
- Fiches UNIMARC
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Tchernobyl, anatomie d’un nuage est une analyse très documentée sur la catastrophe de Tchernobyl et sur ses conséquences. En quelque sorte, un complément et une « suite » à La Nucléarisation du monde de Jaime Semprun dont le texte avait été écrit après la catastrophe de Three Mile Island.
Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, le courant alimentant le réacteur n°4 de la centrale ukrainienne de Tchernobyl s’interrompit. L’alimentation de réserve et la pompe centrale de refroidissement tombèrent simultanément en panne. Le cœur du réacteur se mit à fondre. Dans la journée du 26, le graphite utilisé comme modérateur entra à son tour en fusion, et, le 27, de violentes explosions détruisirent le dôme du réacteur, laissant échapper massivement dans l’atmosphère une radioactivité, qui continua à se répandre sur tout l’hémisphère nord pendant deux semaines tandis que sur le site de la catastrophe se poursuivait l’incendie.
Les gouvernements firent tout pour dissimuler l’événement, ou en minimiser les conséquences, aucun d’eux n’agissant cependant avec autant de tranquille mauvaise foi que les services publics français. La presse s’assura de gros tirages pendant quinze jours, elle publia nombre d’éléments que le mensonge d’État entendait conserver secrets, mais en prenant soin de ne jamais aboutir à une forme même embryonnaire d’analyse raisonnée de la question nucléaire ; puis, pressée par les besoins d’une surenchère quotidienne dans l’illustration putschiste de l’actualité, elle retourna à ses traditionnelles rubriques, en attendant que le prochain cataclysme ne vienne prendre la relève.
Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, le courant alimentant le réacteur n°4 de la centrale ukrainienne de Tchernobyl s’interrompit. L’alimentation de réserve et la pompe centrale de refroidissement tombèrent simultanément en panne. Le cœur du réacteur se mit à fondre. Dans la journée du 26, le graphite utilisé comme modérateur entra à son tour en fusion, et, le 27, de violentes explosions détruisirent le dôme du réacteur, laissant échapper massivement dans l’atmosphère une radioactivité, qui continua à se répandre sur tout l’hémisphère nord pendant deux semaines tandis que sur le site de la catastrophe se poursuivait l’incendie.
Les gouvernements firent tout pour dissimuler l’événement, ou en minimiser les conséquences, aucun d’eux n’agissant cependant avec autant de tranquille mauvaise foi que les services publics français. La presse s’assura de gros tirages pendant quinze jours, elle publia nombre d’éléments que le mensonge d’État entendait conserver secrets, mais en prenant soin de ne jamais aboutir à une forme même embryonnaire d’analyse raisonnée de la question nucléaire ; puis, pressée par les besoins d’une surenchère quotidienne dans l’illustration putschiste de l’actualité, elle retourna à ses traditionnelles rubriques, en attendant que le prochain cataclysme ne vienne prendre la relève.
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